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(Alfie) Sorry to intrude

Ruben Aguilar
Ruben Aguilar
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Date d'inscription : 09/02/2024

# 03.03.24 16:11


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Sorry to intrude
@Alfred G. Dankworth & Ruben Aguilar


En me levant ce matin, j’avais assez rapidement décidé que je n’allais pas rester chez moi bine longtemps. Y a des jours comme ça, où j’ai tendance à bien plus me sentir comme une pile électrique que le reste du temps, et c’est apparemment le cas aujourd’hui. Je n’ai pas besoin d’être au théâtre avant assez tard dans la journée, je compte donc bien en profiter pour continuer d’explorer la ville. C’était un peu idiot de parler d’exploration alors que ça fait maintenant bien longtemps que je vis à New York, mais je suis pleinement convaincu que je ne finirai jamais réellement de découvrir la ville sublime dans laquelle je vis. Puis assez franchement, si j’avais le choix entre rester chez moi et sortir, c’est pas bien souvent que je déciderais de rester chez moi, à part peut-être si j’avais la crève, et encore. Chaussures au pied et manteau sur le dos, je sors de chez moi bien rapidement, prenant le soin de fermer ma porte à clé. Ouais, j’avoue, je suis du genre à assez facilement oublier. Oops ? En tout cas, cette fois, j’y aurais pensé, c’est déjà ça.

Arrivé en dehors de chez moi, je me décide rapidement quant à ma destination : Central Park. C’est un de mes parcs préférés de la ville, ce qui est définitivement un sacré cliché quand on considère la ville dans laquelle je vis. Mais j’y peux rien, avec New York, j’ai vraiment tendance à être un cliché ambulant. J’ai décidé -sans grande surprise- d’y aller à pied, quitte à devoir marcher pendant un bon bout de temps. Mon carnet de dessin est dans mon sac, ainsi qu’une partie de mon matériel de dessin, simplement au cas où je ressente le besoin de dessiner. Je prends mon temps pour me diriger vers le parc, ne prenant très probablement pas le chemin le plus court, un peu trop décidé à profiter du temps qui, pour une fois, n’est pas trop froid. J’arrive finalement sur place après un bon bout de temps, passant par une entrée un peu reculée du parc, préférant ne pas me mêler à la foule. Aujourd’hui, j’aspire à profiter un peu du calme que peuvent offrir certains coins du parc, sachant pertinemment que je vais être amené à fréquenter pas mal de monde dans les jours à venir, ne serait-ce qu’avec la floppée de représentations qu’on a dans les jours à venir. Je me balade finalement un peu dans le parc, tentant de trouver un coin de ce dernier qui me plairait plus qu’un autre, finissant par enfin trouver mon bonheur dans un coin des plus isolés de la zone. Je me dirige vers un des arbres, bien décidé à m’asseoir au pied de l’un d’eux, mais mon regard est attiré par un petit objet présent par terre. Je me penche pour le ramasser, reconnaissant rapidement l’objet une question une fois que ce dernier est entre mes mains, il s’agit d’un fusain. Je regarde partout autour de moi, à la recherche de la personne qui aurait fait tomber le fusain par accident, finissant par remarquer une silhouette assise pas très loin de moi. Je me dirige vers ce dernier sans réfléchir, remarquant rapidement son matériel de dessin, me décidant à me diriger vers lui pour lui demander s’il est le propriétaire du fusain que je possède entre les mains. Arrivé à son niveau, ceci dit, je suis d’abord gagné par la surprise. Ce n’est pas n’importe qui, c’est Alfred Dankworth, un styliste connu et dont j’adore le travail. Il me faut surement quelques secondes avant de me reprendre, espérant franchement ne pas m’être ridiculisé au passage. « Bonjour. Euh.. Je suis désolé de vous déranger, mais j’ai trouvé un fusain par terre, et je me disais que c’était peut-être le vôtre ? »
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Alfred G. Dankworth
Alfred G. Dankworth
★ Last night
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Date d'inscription : 09/02/2024

# 08.03.24 16:49
Alfred & Ruben
sorry to intrude


J’avais toujours adoré le printemps. Le retour des fleurs, des insects qui voletaient tranquillement entre les fleurs qui s’offraient petit à petit au monde, déployaient leurs pétales toujours plus colorés... L’air qui se réchauffait n’était pas non plus pour me déplaire, et je me faisais une joie de dévorer chaque année avec un peu plus d’entrain les fruits de saison gorgés de sucre. Mais avant le printemps venait cette petite période, à mi-chemin entre lui et l’hiver, où l’on ne savait pas réellement quoi penser. Pas tout à fait chaud, pas froid non plus, la météo était capricieuse et imprévisible, et cela me faisait au fond l’aimer peut-être plus que le retour des beaux jours. À mon sens, le prévisible était bien souvent ennuyeux, alors ne pas savoir ce qui allait advenir était un peu plus agréable. Et puis, au fond, ce côté presque tempétueux illustrait parfaitement ce qui existait dans mon esprit. Quelque chose d’indomptable, d’incompréhensible, qui montrait ses pires côtés lorsqu’on s’y attendait le moins. Ni hiver ni printemps, ni chaud ni froid, ni beau ni laid, j’évoluais dans cet intermédiaire instable et terrifiant. On aurait pu croire qu’à force de temps, tout cela me serait passé. Ce n’était pas le cas. Peut-être était-ce parfois moins douloureux, mais cette douleur ne me quittait jamais réellement. Ne me quitterait probablement pas, m’accompagnerait indéfiniment.

La journée était belle, pour une fois, et j’avais donc décidé de sortir un peu. Mental gris, en ce jour vide durant lequel personne ne m’attendais à l’atelier. Ça n’arrivait pas fréquemment, puisque j’étais plutôt du genre à aller travailler même durant mes jours de congé, mais quelques fois par an, je n’y allais pas. En général, je restais chez moi, à ressasser tout et rien, mais lorsque les idées n’étaient pas trop noires, j’en profitais pour sortir. Explorer, me distraire. Cette fois, j’étais allé chercher l’inspiration dans l’un des parcs les plus connus du monde, me disant que regarder tous les passants me donnerait probablement quelques idées. Si ce n’était pas le cas, tant pis, au moins aurais-je pris l’air, pour le plus grand plaisir de mon assistante. Charleen n’avait de cesse de me répéter que je devais m’ouvrir un peu plus, cesser de me laisser envahir par le travail uniquement... Et peut-être avait-elle raison. Certainement, d’ailleurs. Assis sur un banc, carnet de dessin en main, je m’étais décidé pour de simples croquis au fusain. D’abord le paysage, afin de commencer à faire travailler mon esprit. Le reste viendrait plus tard, ou ne viendrait peut-être pas. Je laissais sa chance au destin. Et puis soudain, des bruits de pas s’approchant. Je relève la tête, croise ton regard gêné, te lance un sourire. Visiblement, tu sais à qui tu t’adresses. Cet air, je l’ai croisé tant de fois par le passé que je sais désormais le reconnaître. Je n’en prends pas ombrage, te laisse le temps de revenir à toi, t’encourage de mon sourire qui ne disparaît pas une seconde. Et puis un léger froncement de sourcil, alors que tu me tends l’objet trouvé, puis un nouveau sourire.

« Oh. Probablement. J’en avais plusieurs alors je ne m’en suis pas rendu compte... Merci beaucoup. »

Bâtonnet noir glissé dans la poche de mon long manteau, artéfact de ma vie passée dont je refuse catégoriquement de me séparer, sans te quitter des yeux une seule seconde.

« Tu as l’œil, pour l’avoir repéré sur le chemin. Oh et ne me vouvoie pas, je t’en prie. »

Tu n’avais pas l’air bien vieux, mais je doute que nous ayons une très grande différence d’âge. T’entendre me vouvoyer est donc assez étrange. J’y étais pourtant habitué, on avait commencé à le faire dès que mon nom s’était fait connaître, mais je n’avais jamais apprécié l’idée.

AVENGEDINCHAINS
Ruben Aguilar
Ruben Aguilar
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Date d'inscription : 09/02/2024

# 07.04.24 21:57


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Sorry to intrude
@Alfred G. Dankworth & Ruben Aguilar


J’ai envie de me faire tout petit, ce qui n’est généralement pas mon cas. Moi qui suis habituellement du genre expansif, face à quelqu’un comme Alfred Dankworth, je ne sais plus vraiment ou me mettre. Je lui adresse un simple sourire quand il me remercie, haussant les épaules avec la volonté d’avoir l’air détaché, alors que je ne me sens absolument pas détaché. Bordel, j’ose espérer que j’ai pas l’air d’une groupie, parce que c’est vraiment pas mon objectif. « Y a pas de problèmes. » On sait jamais, peut-être qu’accompagner mon geste de paroles pourrait le convaincre ? Ouais, on sait jamais. J’hésite l’espace d’un instant à faire demi-tour, histoire de le laisser à la tranquillité qu’il recherchait probablement, vu qu’il venait dessiner, quand il reprend la parole. Dire que je suis surpris sur l’instant serait un euphémisme. Ce n’est pas tant que je ne m’y attendais pas mais.. Ouais, si, je m’y attendais carrément pas. Une partie de moi veut presque se retourner quand il me demande de ne pas le vouvoyer, comme pour vérifier que c’est bien à moi qu’il parle, mais je m’en empêche. Clairement, ça ne ferait qu’aggraver mon cas, à ce stade-là. Je décide d’abord de rebondir sur ce qu’il m’a dit en premier, préférant presque ignorer sa dernière demande. « Je dessine aussi, ça doit être pour ça. Le fusain n’est pas mon outil de prédilection, mais j’aime bien l’utiliser de temps en temps. » Ouais, j’essaie de me justifier comme je peux, alors qu’il ne m’a clairement pas demandé de le faire, et alors ?

Je finis par me résoudre à acquiescer à ce qu’il a dit, comme pour lui montrer que oui, j’essaierai -à minima- de le tutoyer même si, assez franchement, ça me paraît tellement irréaliste, bon sang. Je finis par tendre la main vers lui, me retenant de soupirer de soulagement quand je vois qu’elle ne tremble pas. « Je suis Ruben Aguilar, je.. C’est un plaisir de v.. Te rencontrer. » Bordel, j’ai presque envie de me filer des claques et de m’ordonner de la fermer parce qu’à ce stade, j’ai l’impression que je ne fais rien d’autre que me ridiculiser. Et encore, c’est presque gentil, dit comme ça. J’hésite à en dire plus, à lui dire que je le connais, que j’adore son travail, mais je ne sais pas comment m’y prendre pour ne pas avoir l’air d’une pure groupie assez.. Irrespectueuse, peut-être ? Je me prends la tête pour rien, non ? Probablement. Je finis par accepter de reprendre la parole. « Je veux vraiment te déranger avec ça mais.. » Déjà, j’ai réussi à le tutoyer, faut bien commencer quelque part. « Je suis assez familier avec ton travail, et je tenais à le dire, je trouve que c’est génial, ce que tu fais. » Le vouvoiement m’a brûlé les lèvres, cette fois-ci, mais j’ai réussi à le retenir, ce qui relève déjà presque du miracle.
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