Caitlyn Porter ♫ To see a World in a Grain of Sand

Paradoxale ! C’est sûr que, dis comme ça, l’on s’imagine plus aisément une connerie destinée à rendre fou le moindre inconnu, la moindre personne assez stupide pour te demander de te décrire. Surtout, lorsque tu es la première à en rire. Cela dit, difficile de faire autrement face à cette description pour le moins…particulière ? Et pourtant, quiconque te connaît suffisamment peut affirmer, sans l’ombre d’un doute, qu’il n’y a pas de mots plus juste pour te décrire !
Être comme tout le monde ? Ce n’est pas réellement une vocation, c’est même plutôt chiant… ‘Fin ça, c’est ce que tu te plais à claquer à la tête de quiconque te décrivant comme étrange. La vérité ? C’est que tu n’as pas choisis tes traits de caractère comme l’on choisit ceux d’un sims. Dans le cas contraire, cela fait bien longtemps que tu aurais utilisé le cas.fulleditmod pour en effacer quelques-uns….

Parfois, t’aimerais avoir un meilleur contrôle sur ton existence, supprimer ces instants où tout part en vrille, la pression montant bien plus rapidement qu’elle ne redescend… On ne choisit pas cependant, et ces émotions, elles sont aussi bordéliques que tu ne l’es. Alors, quelquefois, tu te mures dans le silence, pas parce que tu n’as rien à dire mais bien parce que tu préfères te taire que de dire un mot de travers parce que t’imagines bien à quel point tu peux être blessante sans le vouloir.
Les insultes, fût un moment, tu les collectionnais… Alors le sarcasme est devenu une seconde nature, presqu’autant que ton empathie, celle-là même qu’il t’arrive d’éteindre, éteindre les émotions comme on le ferait avec une lumière, on/off. C’est devenu courant ça aussi, parce que c’est bien plus facile que d’exprimer, d’expliquer quelquefois, tout ce qui te passe par la tête.
C’est drôle comment tu peux t’imaginer milles scénarios, te poser milles questions pour finalement avancer au feeling. Celui-là, il se ramène même lorsque tu ne l’as pas invité, surtout avec les gens à dire vrai, ça passe…ou ça casse. Et puisqu’il faut agencer tout ce petit monde dans des boîtes soigneusement organisées, ils t’ont rangés dans celle des introverties… Mouais, quitte à choisir, tu préfères dire que tu es socialement sélective. Parce qu’en dépit de ce qu’ils pensent, tu sais faire preuve de sociabilité lorsque la situation l’exige, mais, si la famille t’a bien appris quelque chose, c’est qu’il vaut mieux avoir une poignée d’amis sur lesquels comptés que d’innombrables followers prêt à t’enterrer. Avec eux t’aimes bien rire de tout, de rien… De ces périodes insomniaques, de cette capacité plus qu’inutile à t’endormir n’importe où : même le sol est confortable lorsqu’il s’agit de faire la sieste !

Audacieuse, entêtée, tête brûlée… T’as fini par perdre le compte de ces “qualités" au profit du décompte des premiers cheveux blancs du padre, t’es certaine qu’ils te sont dus. Est-ce que tu éprouves des remords à ce sujet… Well…. Pas tellement, t’apprécies l’adrénaline, t’apprécies l’autonomie qui en découle. Cette dernière te sied, plus que ta carapace. Tah en parlant de cette dernière, combien de fois t’en es-tu servie, ne serait-ce que pour éviter les langues de vipères ? Pas que tu les oublies pourtant, t’as la rancune silencieuse mais tenace, capable de faire payer un méfait des mois plus tard lorsque la vigilance s’est relâchée. C’est fourbe ? Peut-être, tu t’en fou, tout se paie dans la vie et tu ne fais que donner un coup de pouce au karma après tout..
Il y a cette autre aussi… Celle qui s’isole par la musique, casque sur les oreilles ou instrument dans les mains. Quand tu ne mélanges pas musique, jeux vidéos ou lecture et mets sucrés. En même temps c’est ta faiblesse, le péché mignon par excellence et dans ces moments-là, tu te fous bien de ce qu’on peut dire sur la gourmandise.
Cet autre, c’est la demoiselle ayant appris la langue des signes pour un garçon solitaire qu’elle a fini par ne plus jamais revoir, cette geek, nerd presque qui a choisit son identité numérique sur une figure emblématique de Matrix : Trinity en tant qu’hackeuse, ça te semblait presqu’évident aussi…